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Dans cette interview, Lucien Bonnafé lie la construction du soin et la déconstruction du milieu asilaire à son engagement politique – marqué par la guerre, le colonialisme, et donc, la résistance. La psychiatrie et la politique se croise dans son discours autour de la question de l’étranger.

Ainsi, il oppose le consensus – dans lequel tout le monde est d’accord, et donc pense de la même façon – à la convergence: s’entendre sur l’essentiel tout en respectant la différence. Ces réflexions engagent donc bien à la fois le politique et la pratique en équipe pluridisciplinaire en psychiatrie, dans leur relation à la dimension conflictuelle.

Il nous raconte son expérience à Saint Alban; et interroge la question du regard: le langage psychiatrique se fabrique, tout en fabriquant ce qu’il tente de décrire. Lucien Bonnafé rappelle qu’on ne sait rien de la folie et que le soin est avant tout la science de l’écoute et de l’écho.

Interview de Lucien Bonnafé

2eme partie