Je vous propose aujourd’hui de découvrir ce qu’est l’ICV à travers l’article de Manon Dubourg, rédigé spécialement pour Psycogitatio.


L’intégration du cycle de la vie (ICV) ou « lifespan integration » est une méthode psychocorporelle inventée au début des années 2000 par Peggy Pace, une psychothérapeute américaine. Cette thérapie est principalement indiquée pour le traitement des traumatismes, de la dissociation et des difficultés de régulation émotionnelle. Sa particularité repose sur sa capacité à travailler sur les troubles de l’attachement, sur la mémoire implicite des premières années de la vie d’un être humain. Aujourd’hui, nous savons que les négligences précoces engendrent des conséquences multiples : anxiété, dépression, addictions, troubles de la personnalité… L’ICV est une proposition thérapeutique profonde dans laquelle le patient et le thérapeute s’engagent ensemble dans un travail de réparation minutieux des enjeux relationnels précoces en lien avec la dynamique familiale de l’enfance.


L’ICV en théorie


L’ICV s’appuie sur plusieurs constats scientifiques : 


  • Le souvenir traumatique n’a pas la notion du temps qui a passé

Lorsqu’il s’agit d’un événement traumatique, le circuit neurobiologique de la mémorisation des souvenirs est perturbé et le souvenir n’est pas daté au niveau de l’hippocampe. Ainsi, une situation qui ne nécessite pas l’activation du système de stress en apparence peut tout de même déclencher certains comportements, pensées ou émotions (mécanismes de défense) parce qu’un élément semble similaire à la situation traumatique vécue souvent plusieurs dizaines d’années plus tôt. 



  • Le souvenir traumatique est dans le corps, emmagasiné dans la mémoire implicite

C’est ce qui va créer ce phénomène de dissociation entre ce que sait la personne (« c’est fini ») et ce qu’elle vit. Par exemple, une personne ayant eu un accident de voiture sait que cet événement appartient au passé, pour autant cela ne l’empêchera pas de ressentir des sensations corporelles très invalidantes lorsqu’elle remontera dans une voiture. Dans des situations comme celles-ci, la réactivation traumatique semble évidente mais c’est parfois plus difficile de faire le lien : comme par exemple pour des crises d’angoisses dont la cause se trouve dans l’insécurité de la relation d’attachement précoce. 


  • Il n’y a pas de différenciation entre imagination et réel au niveau de l’activité cérébrale

Lorsque l’on visualise un souvenir, nous pouvons nous sentir joyeux, triste, en colère… tout simplement parce que ce sont les mêmes zones cérébrales qui s’activent que si nous étions en train de vivre la situation maintenant. La différence réside dans l’intensité de cette activation, qui peut d’ailleurs être perturbée s’il s’agit d’un souvenir traumatique : souffrir d’amnésie traumatique ou à l’opposé endurer des reviviscences envahissantes du souvenir. 


  • L’attachement sécure est facteur de résilience

A la naissance, notre cerveau est immature et très fragile. Un bébé humain ne peut rien faire tout seul, il ne peut survivre sans sa ou ses figures d’attachements. La taille du cerveau se multiplie par trois entre la naissance et l’âge de trois ans, cette période est donc particulièrement cruciale dans notre développement. Le cerveau est dit « mature » vers l’âge de 25 ans et heureusement, la plasticité cérébrale est à l’œuvre tout au long de la vie, ce qui nous permet d’agir !

Les structures plus « rationnelles », comme le cortex préfrontal, qui vont servir à réguler les émotions ne sont pas encore développées chez le tout petit. Le rôle de la figure principale d’attachement est de se substituer à ces structures pour réguler les émotions de son enfant. Ce dernier pourra ainsi faire régulièrement l’expérience d’apaisement lors de situations stressantes ce qui lui permettra d’acquérir petit à petit les capacités pour réguler ses émotions lui-même

Plus tard, ces compétences lui permettront de traverser les épreuves que la vie lui réservera. Il aura acquis au sein de la dynamique familiale, une sécurité, une conviction que les événements de vie se traversent. Il sera capable de résilience.



L’ICV en pratique


En pratique, l’outil principal utilisé en ICV est la « ligne du temps », une liste des différents souvenirs de la personne, entre un et trois par année en moyenne, de son premier souvenir jusqu’à aujourd’hui. 

On va faire visualiser les souvenirs au patient chronologiquement, ce qui va permettre d’activer brièvement les mêmes zones cérébrales qu’au moment du souvenir et les sensations corporelles qui y sont liées, il va donc faire progressivement l’expérience que le temps a passé en mémoire implicite, dans son corps. Lorsque les causes du mal être du présent sont situées en mémoire pré verbale (avant environ 3 ans), le thérapeute débute la ligne du temps avant les souvenirs conscients du patient, il va donc l’inviter à imaginer les différents stades de son développement en adaptant avec les informations disponibles sur la vie de la personne. 

La répétition des souvenirs par le thérapeute entrainera l’intégration neuronale, c’est-à-dire que les différents états du moi vont se relier à travers le temps. C’est ainsi que la personne qui « sait » (cerveau gauche) que le temps a passé va pouvoir « sentir » (cerveau droit) que ces événements sont terminés.

Divers protocoles existent avec des objectifs différents : améliorer la régulation émotionnelle, traiter les conséquences d’un événement traumatique, traiter une relation douloureuse, faire vivre au patient des expériences réparatrices (ex : rejouer les interactions précoces que le patient aurait dû vivre à ce moment-là) etc. Dans tous les protocoles, la ligne du temps est présente, elle peut prendre différentes formes : du début de vie jusqu’à aujourd’hui, d’un événement traumatique à aujourd’hui…

Le thérapeute reste accordé au patient pendant la séance, comme une figure d’attachement transitoire. Cela passe par le choix des protocoles, le rythme de lecture de la ligne du temps etc. 

Les changements sont plutôt rapides en ICV, tous les symptômes ne sont pas forcément levés rapidement mais on observe assez vite des changements, cela se fait progressivement sur la durée de la thérapie. 


L’ICV dans le système familial


Réunir les conditions favorables à la venue de l’enfant



En thérapie ICV, le premier objectif est de mettre l’enfant en sécurité.

Le lieu de la thérapie doit être un lieu sécurisant dans lequel le thérapeute et les parents sont centrés sur les besoins de l’enfant. 

« Il fait exprès de me pousser à bout », « de toute façon son père s’en fiche de son éducation », « à cause de ce que Louis a fait on est obligé de venir ici », « je suis épuisée, je n’en peux plus, je ne sais plus comment faire avec lui », toutes ces phrases peuvent être extrêmement violentes pour l’enfant ou l’adolescent. Le thérapeute joue ici le rôle de tiers, accepter ces affirmations reviendrait à lui confirmer qu’il a raison d’avoir une vision négative de lui-même. Lorsque cela est nécessaire, le thérapeute agit en amont auprès des parents pour créer un cadre sécurisant pendant les séances avec l’enfant. 

En dehors du lieu de la thérapie, dans sa vie quotidienne, l’enfant doit aussi se sentir en sécurité. 

Les violences éducatives ordinaires sont malheureusement fréquentes dans notre pays : nier les propos de l’enfant, crier, humilier, dévaloriser, négliger… Or, nous savons aujourd’hui que le cerveau est très immature au début de la vie et que ce type de violences a un impact délétère sur son développement. 

L’arrivée d’un enfant en thérapie est un indicateur que les capacités de son environnement à contenir, accueillir et accompagner ses émotions, ses ressentis et ses besoins n’ont pas été efficaces. Il me semble important de pouvoir accueillir les parents avec toute notre compassion, ce n’est pas facile de faire un tel constat. Le thérapeute doit cependant faire attention à ne pas s’identifier aux parents mais bien aux besoins de l’enfant. 

Il semble alors tout à fait logique de préparer les parents à pouvoir accompagner leurs enfants en séance mais aussi au quotidien. La durée du travail avec le parent dépendra donc de ce qui l’empêche de se focaliser sur les besoins de son enfant. Cela peut-être des difficultés présentes (deuil non résolus, conflit de couple, stress…) ou passées (troubles de l’attachement, traumas non résolus…).  

Un important travail de psychoéducation avec les membres de la famille est à mener afin d’obtenir la compréhension, l’adhésion et une bonne alliance avec chacun d’eux.



Un important travail de psycho éducation


D’abord avec les parents, afin de pouvoir se centrer sur les besoins de l’enfant. On leur transmet beaucoup d’informations : les conséquences des violences éducatives ordinaires, le développement du cerveau du nourrisson et du tout petit, le système biologique d’attachement, les bases théoriques de l’ICV… etc. Bien sûr, on adaptera la psychoéducation en fonction du motif de consultation et de l’âge de la personne. On pourra utiliser différents supports : des poupées russes, des livres, des vidéos, des métaphores… La manière de présenter les choses évoluera en fonction de l’âge, on ne va pas avoir le même discours ni utiliser les mêmes outils auprès d’un adulte qu’avec un enfant de 7 ans. 

Il s’agit de faire de la psycho éducation pour : 

  • Mettre l’enfant en sécurité en séance et à l’extérieur
  • Expliquer de quelle manière on va s’y prendre et pourquoi
  • Avoir l’adhésion de tous les membres de la famille présents et donc une alliance de qualité. 

La présence des parents 


En ICV, un enfant est presque toujours reçu avec ses parents. L’objectif est non seulement de traiter les difficultés de l’enfant mais également de travailler l’attachement puisque souvenez-vous, un attachement sécure est facteur de résilience, il convient donc de le développer dans cette période charnière de développement. 

Le parent n’a pas besoin d’être totalement sécure, personne n’est parfait ! On évalue davantage sa souplesse dans la relation avec son enfant. 

Les enfants de moins de 5 ans ne peuvent pas réguler leurs émotions sans leurs parents. La présence de ces derniers est donc indispensable. 

Jusqu’à la pré adolescence, les enfants sont reçus avec leurs parents la plupart du temps. 

Les adolescents, eux, ont souvent besoin de leur propre espace. Il peut cependant y avoir des exceptions : quand l’adolescent a manqué de sécurité lorsqu’il était bébé, les parents sont souvent invités à collaborer. Avec eux, le professionnel va travailler autour de la réparation d’attachement. Le thérapeute ne prend pas la place de la figure d’attachement transitoire, c’est directement avec le parent que la réparation va pouvoir s’effectuer.

La présence des parents dépend alors de deux facteurs : leurs propres capacités de régulation émotionnelle et « l’âge affectif » de l’enfant ou de l’adolescent. 


La ligne du temps


La construction de la ligne du temps nous permet d’ores et déjà de faire le point sur les éléments potentiellement traumatiques, les éventuelles négligences etc. 

Ici, cela ne se passe pas comme avec les adultes : plus l’enfant est petit, plus il aura besoin d’être dans le concret.

Avec les tout petits, on va créer une ligne du temps en dessinant et/ou écrivant différents événements de vie chronologiquement, que l’on disposera au sol afin que l’enfant se rende compte visuellement que le temps a passé. 

Avec des enfants jusqu’à environ 10 ans (variable en fonction de la maturité affective), on pourra par exemple rejouer des scènes traumatiques à l’aide de petits personnages qui traversent une ligne du temps dessinée au sol jusqu’à aujourd’hui. 

On laisse les enfants libres de bouger, sauter, dessiner en parcourant la ligne du temps et des tas de manières peuvent être pratiquées pour leur faire traverser : dans les bras de papa ou maman, en mimant les différents stades de développement puis les souvenirs, en avançant petit à petit sur la ligne du temps visuelle au sol… Nous pouvons ici compter sur la créativité des enfants !

En revanche, pour les adolescents et pré-adolescents, les choses peuvent être différentes : ils ont acquis des capacités de raisonnement abstraites et n’ont plus besoin d’autant de concret. Là encore, on s’adapte, en fonction de la maturité affective du patient.   

Si les parents sont présents, ils participeront activement à la séance : dessiner la ligne du temps, jouer avec des Playmobil, lire la ligne du temps à leur enfant…


La durée de la thérapie


La durée de la thérapie est variable. Pour des tout petits, le travail avec les parents peut être suffisant. De manière générale, plus le patient est jeune, plus le travail en ICV est rapide, sans doute du fait de la plasticité neuronale. Si l’objectif est de traiter un « trauma simple » type accident de la vie, une à trois séances suffiront. Ensuite en fonction de l’âge de la personne, de la précocité des carences ou négligences vécues dans la relation d’attachement et des traumatismes vécus au cours de la vie, la durée de la thérapie sera plus ou moins longue.

A titre indicatif, on estime la durée de la thérapie à 3 ans en moyenne pour les adultes. 


Des changements sans voir les enfants, deux exemples cliniques



Ce qui est très intéressant avec l’ICV dans le système familial, c’est que nous pouvons améliorer la dynamique familiale en ne recevant qu’une seule personne. 

Cependant, la priorité est donnée au travail avec les parents. Pour se construire, un enfant a besoin de la présence d’un adulte sécure pour apprendre à réguler ses émotions, à faire des choix et à réparer ses blessures. 

L’arrivée d’un enfant en thérapie indique clairement une limite du parent dans cette capacité à fournir une base de sécurité à son enfant. Pour ce faire, il doit être stable (en répondant adéquatement aux besoins de son enfant), cohérent (en assurant une continuité dans ses réactions) et disponible (en ajustant les séparations en fonction de l’âge de l’enfant). 

En permettant ce travail de réparation avec le parent, nous lui redonnons sa capacité à accompagner son enfant.

Voici deux exemples cliniques : 

Je reçois à mon cabinet une jeune femme dont la demande concerne différentes sphères de sa vie : éclaircir sa vie professionnelle, retrouver une intimité avec son conjoint et établir une relation sereine avec sa fille. Nous démarrons par quatre séances d’ICV où je lui raconte une douzaine de fois son histoire, de son tout premier jour de vie à aujourd’hui afin d’améliorer sa régulation émotionnelle. Elle retrouve déjà plaisir à prendre un peu de temps avec sa fille et à rejoindre son conjoint en rentrant du travail. Elle me dit avoir compris qu’elle a besoin de prendre soin d’elle pour prendre soin de sa fille et qu’elle est moins angoissée à l’idée de la confier à une amie ou à ses grands-parents. Je lui propose ensuite de traiter les différents événements traumatiques de sa vie. Nous commençons par le plus récent : elle a vécu un accouchement traumatique (hémorragie pour elle et détresse respiratoire pour sa fille) il y a trois ans. Elle prépare donc sa ligne du temps depuis son accouchement jusqu’à aujourd’hui. Nous marchons côte à côte dans mon cabinet pendant que je lui raconte son accouchement puis tout ce qu’il s’est passé jusqu’à aujourd’hui, je répète l’opération une douzaine de fois. A l’issue de deux séances, elle me rapporte que ses crises d’angoisses ont considérablement diminuées, qu’elle se sent plus calme, partage des bons moments avec son conjoint en tant que couple et en tant que parents. Elle me confie également qu’elle se positionne davantage en tant que maman et affirme ses choix éducatifs à son entourage.  Enfin, elle se trouve plus câline avec sa fille de 3 ans et l’écoute davantage lorsqu’elle est en colère. 

Ici, traiter la maman lui a permis, entres autres, d’améliorer ses compétences parentales et a provoqué un changement dans la dynamique familiale. Sa fille fait l’expérience de davantage de sécurité au quotidien. 

Je reçois une maman qui elle, vient me voir pour son fils de 4 ans. 

Elle m’explique la situation : son fils souffre d’hémophilie, ce qui signifie que chaque fois qu’il se cogne, il faut foncer à l’hôpital lui faire une piqure afin qu’il ne fasse pas une hémorragie. Elle me raconte les différents événements déterminants dans la vie de son fils, de nombreux épisodes de « panique » à l’hôpital. Elle pleure en me racontant son impuissance à sécuriser son fils dans ces moments-là, tant elle-même est terrorisée. Je fais beaucoup de psychoéducation en lui expliquant à quel point sa propre régulation émotionnelle joue sur celle de son fils. Je lui propose une première séance centrée sur le dernier événement traumatique : son fils est tombé et s’est fait une fracture au crâne, à l’hôpital il faut changer son cathéter, le petit hurle, il faut le tenir et il y a du sang partout. De la même manière, nous marchons côte à côte et je lui raconte cet événement et ce qu’il s’est passé jusqu’à aujourd’hui une douzaine de fois.

 A la séance suivante, elle m’explique : hier son fils devait faire une prise de sang, contrairement à d’habitude elle ne lui a pas mis de patch anesthésiant car elle s’est dit que tout allait bien se passer, elle l’a expliqué à son fils. Pendant la prise de sang, son fils n’a pas pleuré, il est resté calme, tout près de sa maman sereine. 

Ici, traiter la maman a aussi permis à son fils de se sentir en sécurité, sans même l’avoir reçu en séance. 

Quelle chance de pouvoir aider ces familles à aller mieux tout en se connectant les uns aux autres ! 


Vous souhaitez en savoir plus sur la prise en charge des familles en ICV ? 


L’AFICV et l’institut Double Hélice organisent un colloque sur « La régulation des émotions dans la famille », le 05 Octobre 2019 à l’université Paris V.

Il s’agit d’une journée spéciale pour le lancement du nouveau livre (inclus pour toute inscription à la journée) « La régulation des émotions dans la famille, Impact de l’ICV en psychothérapie sur les parents, enfants et adolescents » dirigé par Joanna Smith, Anandi Janner Steffan et Laure Mann, à paraître chez Dunod.

Manon Dubourg, psychologue, thérapeute ICV enfants, adolescents, adultes, secrétaire de l’AFICV.

Avec la relecture de Laure Mann, psychologue, thérapeute, formatrice et superviseur en ICV enfants, adolescents, adultes. 


Un colloque sur l’ICV


Vous connaissez déjà l’ICV, et vous aimeriez tant assister au colloque de l’association? Vous avez lu cet article et cela a stimulé votre curiosité? L’AFICV organise un colloque sur la régulation émotionnelle dans la famille, le 5 octobre 2019. Un concours sera organisé avec Psycogitatio pour gagner 5 places ! Rendez-vous sur la page Facebook Psycogitatio Mardi 3 septembre matin à partir de 9h.

De nombreux professionnels interviendront pour cette journée, au programme :

– La construction de la régulation des émotions chez le jeune enfant (Joanna Smith)

– Le traitement des traumas des parents et son impact sur l’enfant (Magali Ledieu)

-Traitement de l’insécurité de l’attachement du parent et son impact sur l’enfant (Anne-Laure Vignon et Carole Stanislas)

– Impact de la thérapie ICV des grands-parents sur la dynamique familiale et le lien avec leur petit-enfant (Pascale Poncelet)

– Impact de l’ICV sur le lien mère-bébé (Sarah Seguin)

– Le traitement par ICV des enfants pris en charge par la protection de l’enfance (Laure Mann, Suzie Surier)

– L’intégration du secret familial par l’ICV (Béatrice Lecarme)

– Les adolescents à Haut Potentiel Intellectuel et l’ICV (Christelle Ziebel)

– L’ICV systémique en famille (Anandi Janner Steffan)

Plus d’informations sur ce colloque : La régulation des émotions dans la famille



Pour aller plus loin : 

Le site internet de l’AFICV (association francophone d’ICV): articles, témoignages, informations sur les formations, annuaire de thérapeutes…

La page facebook de l’AFICV : actualités de l’association, vidéos, articles…

Le livre A la rencontre de son bébé intérieur publié par Joanna Smith chez Dunod, ainsi que les autres ouvrages sur l’ICV. 

Le site internet de l’institut double hélice : des vidéos extraites de colloques sur l’ICV sont à visionner gratuitement après inscription.