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Le Quatre heures nous emmène à la rencontre d’André Robillard, artiste exposé dans diverses galeries d’Art brut à travers l’Europe. Artiste en milieu hospitalier, artiste du milieu psychiatrique.

C’est aussi l’histoire de la thérapie institutionnelle qui nous est racontée, ainsi que l’importance du regard tiers sur les productions des patients en institution psychiatrique. Quelle place prend aujourd’hui le mythe de l’artiste fou, de la folie artistique? Au risque de mettre de côté la dimension mortifère du milieu psychiatrique, cet article réinterroge le terme un peu désuet de folie et celui, un peu galvaudé, d’artiste. À travers la rencontre d’André Robillard, le Quatre heures nous rappelle que le regard psychiatrique ne se réduit pas à la psychopathologie et peut, dans le lien social, ouvrir d’autres champs et d’autres espaces aux patients.

« Dernier survivant d’une lignée d’artistes dénichés en HP, André Robillard est l’homme d’une révélation, l’une de celles qui ont donné naissance à l’art brut dans les années 1950. Cette histoire est celle de la rencontre fragile, éphémère peut-être, de l’art contemporain et de l’univers psychiatrique. »

L’article: art brut et folie douce, visite à André Robillard