hqdefault (1)Jean Oury nous livre dans cette interview quelques pistes sur ce qu’est l’esprit de la psychothérapie institutionnelle. Redonner de l’importance à la vie quotidienne, à l’ambiance, aux petits détails auxquels les patients s’accrochent et à partir de quoi ils peuvent être, pour un moment, avec l’autre.

Cette interview rappelle que, malgré la méconnaissance technocratique de la vie quotidienne, celle-ci compte. Comment rencontrer l’autre quand on est enfermé ou éclaté? Comment tenir compte du désir inconscient et de la singularité de chacun dans le collectif de l’institution? Cet équilibre, entre la liberté et la responsabilité, est bien difficile à tenir, à relancer. Le « ça va d’soi » doit être déjoué pour relancer la dynamique et continuer le travail de l’analyse des transferts.

 

C’est dans l’étonnement, l’ennui partagé, l’ouverture du transpassible que Jean Oury situe le soin dans le collectif. L’invisible ne se compte pas mais est ce qui compte. Pour prolonger ces idées sur la psychothérapie institutionnelle, le dialogue de Jean Oury avec Marie Depuissé dans « à quelle heure passe le train? » est très intéressant.

 

L’invisible selon Jean Oury

Article de Catherine Verney sur l’ouvrage « à quelle heure passe le train? »