1428723555_skhizein« Skhizein » est un court-métrage d’animation sorti en 2008, réalisé par Jérémy Clapin. Un type, frappé par une météorite (ou est-ce un astéroïde?), se retrouve à côté de ses pompes. Plus exactement, à 91 centimètres de ses pompes. 

Le personnage tente, tant bien que mal, de s’adapter à sa nouvelle réalité, d’aménager son environnement pour qu’il soit vivable. La question se complique à l’extérieur, qui devient dangereux, et face aux autres, auxquels il se heurte. Une représentation originale et joliment métaphorique de la schizophrénie.



Pour poursuivre: un extrait d’une interview du réalisateur, à lire dans son intégralité en suivant le lien qui vous délivrera également un autre court-métrage de Jérémy Clapin: « Une histoire vertébrale« .


« Le point de départ de « Skhizein », c’est le dessin de ce personnage à côté de ses baskets, à quelques centimètres de la réalité. À quel moment dans l’élaboration de ton scénario, as-tu senti que tu allais parler de schizophrénie ?

J’ai écrit la première version du scénario assez vite. La dimension psychologique est arrivée plus tard. Il se trouve que c’est un film sur la schizophrénie, mais je n’avais pas du tout prévu de faire un film sur ce sujet au départ. Je trouvais même que c’était un thème casse-gueule, mais l’idée est venue assez rapidement, parce que j’avais simplement dessiné un personnage assis sur une chaise sur deux calques différents. Quand on les faisait glisser, le personnage était toujours dans la même posture : il était assis, mais la chaise n’était plus là, et pourtant, cela n’avait pas l’air de lui poser problème. Plus on éloignait les dessins l’un de l’autre, plus ça risquait de se compliquer pour lui,  surtout si il était également en décalage avec son quotidien. Plus tard, je suis tombé sur l’idée de la schizophrénie par chance et grâce à Internet. J’ai découvert sur la Toile des symptômes qui correspondaient un peu aux problèmes de mon personnage, et je les ai incorporés au film.« 


Pour voir le court-métrage Skhizein

Pour lire l’interview de Jérémy Clapin