Le bébé est une personne
Le bébé est une personne est un documentaire datant de 1984 et qui a eu l’effet d’une révolution à cette époque.
Nous avons la chance d’y avoir accès sur internet, la qualité visuelle n’est pas des plus haute mais le discours qui y est livré est toujours aussi sensé et bienveillant envers les femmes devenant mères, les hommes devenant pères et les bébés.
Le parti pris de ce documentaire est de remettre au centre l’enfant à naître, le nourrisson comme un être doté de besoins et de compétences et dont la vie commence dans le ventre de la mère. Ainsi, la mère et le père, par leurs voix, leurs touchers (haptonomie), leurs intentions orientés vers leur enfant ont un impact sur le développement du fœtus. De la même façon, les événements vécus par la mère et l’environnement lors de la grossesse, et la manière de recevoir et gérer ces événements par la mère a un impact également sur la construction de l’enfant en développement, en plus des transmissions inconscientes.
« La naissance n’est pas un épisode brutal comme on pourrait le croire mais il est simplement un événement dans une vie qui a déjà commencé. » Professeur Denis Querleu.
Certains témoignages de mères sont prenants, l’arrivée d’un enfant ne se fait pas automatiquement dans les meilleures conditions sociales, affectives et familiales que l’on pourrait « rêver » et l’accouchement en soi est également une étape plus ou moins bien vécue.
Un beau documentaire, touchant, nous poussant à réfléchir et qui est constitué de trois parties:
« Le ventre de la mère, ce n’est pas le monde du silence. »
« Si vous observez un bébé sans cette enveloppe, qui n’est pas choyé, qui n’est pas à l’abri dans les bras d’une personne ou qui ne sent pas sur lui des mains attentionnées, il se trouve exposé à n’importe quoi. Il est totalement à le merci du monde qui l’entoure mais il est également à la merci de ses propres réactions internes et il ne peut encore rien faire de très compliqué. Tout ce qu’il peut faire c’est d’exercer une activité réflexe, ce qu’on appelle l’activité mésencéphalique. Mais si on lui procure cette enveloppe, justement, il peut commencer à percevoir des choses merveilleuses : suivre l’expression de votre visage, suivre le mouvement d’une balle rouge, se tourner au son de votre voix, se maintenir en éveil pour pouvoir apprendre. » Thomas Berry Brazelton, pédiatre.
« La couverture est son objet protecteur favori, il se blottit contre elle. »