4 étudiants témoignent👨‍🎓 💬

Et si je devenais psy !?  4 courageux nous racontent leur parcours et nous donnent leurs conseils 😊

Pauline 31 ans, en Master 1, Paris

Avant

Après une école de commerce, j’ai enchaîné sur un poste dans le secteur bancaire qui consistait à évaluer la gestion des risques. Au bout de 2 ans et demi j’ai pris conscience que j’avais choisi cette voie, non pas par passion, mais car il y avait des débouchés et une bonne rémunération. 

Le déclic

Cette expérience m’avait beaucoup apportée mais j’en avais fait le tour. L’idée de devenir psychologue m’est venue en 2013. Ce domaine m’intéressait beaucoup, je lisais des livres de Christophe André depuis quelques années, et j’adorais regarder l’émission « Toute une histoire » où des psychologues intervenaient pour livrer leur analyse.

La reprise d’études

Je ne me voyais pas rester 5 années sans salaire, c’est là que j’ai découvert que je pouvais faire mes études à distance avec l’Institut d’Enseignement à Distance de Paris 8 (IED).  J’ai fait ma licence tout en gardant mon travail mais avec des aménagements pour mieux gérer ces études. J’ai pris une année sabbatique en Licence 2 où j’ai voyagé, j’ai fait ma Licence 3 en deux années et je me suis aussi octroyée une pause avant le Master 1 où j’ai réalisé un stage complémentaire et d’autres projets personnels. J’ai quitté mon emploi je suis actuellement en M1 clinique à l’Université Paris Descartes, en présentiel.

L’année du titre 

Si tout se passe bien, je serais psychologue l’année prochaine, en juin 2020.

Aujourd’hui

J’ai envie de coupler ce métier de psychologue avec mon autre activité celle de l’écriture, de réalisation de documentaires ou d’émissions radio.

Ce que je retiens

La réorientation est un cheminement et non une fin en soi. Le chemin est long et on évolue en cours de route, alors autant s’autoriser à prendre son temps.

Ce que je conseille (à ceux qui hésitent) 

Voyez ces études comme une pierre de plus à la construction d’une vie. Je conseille aussi de ne pas voir les années d’études mais se concentrer sur les petits pas, les années passent et on y arrive peu à peu.

Caroline 50 ans, en Master 2, Nogent-le-Rotrou

Avant

Prof de français pendant 23 ans, j’ai démissionné de l’éducation nationale il y a un peu plus de 3 ans. En L3 je me suis formée en hypnose et j’ai attendu de valider la licence pour m’installer en tant qu’hypnothérapeute, il y a 4 ans 1/2.

Le déclic

L’impression d’avoir fait le tour de mon métier, l’ennui. A 42 ans, avec l’âge de la retraite reculant sans arrêt, j’avais encore beaucoup d’années devant moi pour commencer une autre vie. « Ta deuxième vie commence quand tu réalises que tu n’en as qu’une » (Marc Aurèle, me semble-t-il) fut la citation que j’ai utilisée pour les invitations à mon pot de départ de l’éducation nationale. Et c’est tout à fait ça.

La reprise d’études

IED Paris 8, depuis la L1, sans demander d’équivalence et sans regret car sinon j’aurais dû rattraper moi-même ce que je n’avais pas vu.

L’année du titre 

Actuellement en M2 de psycho clinique, toujours à l’IED (la seule fac à distance permettant d’aller jusqu’au bout du cursus)

Aujourd’hui

Mon projet est d’avoir un temps partiel en institution en parallèle de mon activité d’hypnothérapeute en libéral

Ce que je retiens

L’acceptation en M1 de psycho clinique fut mémorable : c’était donc possible !

Ce que je conseille (à ceux qui hésitent) 

Réalisez votre rêve ! Bien sûr, c’est un long chemin, ce n’est pas facile tous les jours mais ça vaut le coup. Faites le plein de vacances, week-ends, relations sociales et d’argent (les années de master coûtent cher^^) avant de commencer. Utilisez les réseaux sociaux pour vous motiver, vous entraider.

Gérald 40 ans, en Master 2, Rebecq (Belgique)

Avant

Après un master en communication, j’ai bossé dans la médiation sociale, le management d’équipe, la gestion de projets, la communication interne et depuis plusieurs années dans l’administratif.

Le déclic

Il y a quelques années, après un burn-out, j’ai compris qu’il y avait un manque de sens dans ce qu’on me demandait de faire et une inadéquation avec mes valeurs. J’ai donc réfléchi à ce que je voulais faire de ma vie et comment évoluer dans ma carrière professionnelle. La psychologie est revenue à l’esprit, j’avais toujours voulu étudier cette discipline, mais à 18 ans je pensais que je n’en n’étais pas capable.

La reprise d’études

J’ai donc repris, à partir de la L1, les études en psychologie avec l’IED. Je travaille à temps-plein à côté des études, j’ai dû organiser mon temps de travail pour réaliser les stages. Ces études ont demandé des efforts financiers, mais aussi des aménagements de mon temps libre et de ma vie de couple.

L’année du titre 

Actuellement en dernière année j’espère obtenir mon diplôme en septembre prochain.

Aujourd’hui

J’ai une activité de coaching qui deviendra une activité de psychologue, tournée vers la prise en charge du burn-out et du stress professionnel, sur les techniques de management et l’organisation interne.

Ce que je retiens

Ces études m’auront appris à me faire confiance et à développer mes compétences jusque-là insoupçonnées, mais aussi à faire quelque chose que j’aime. J’ai pu surtout rencontrer des gens formidables qui sont devenus des amis.

Ce que je conseille (à ceux qui hésitent) 

N’hésitez pas à essayer de réaliser ce qui vous tient à cœur. Remettre du sens dans sa vie (professionnelle) est un vrai facteur de motivation et de mieux-être.

Marie-Laure, 3ème année de thèse, Paris

Avant

Traductrice/ interprète de conférence en médecine. Un métier intéressant, bien payé en ce qui concerne l’interprétariat, un peu moins pour les traductions. Varié mais pas assez créatif à mon goût.

Le déclic

J’avais envie d’autre chose, de plus de contact humain. Envie d’apprendre, aussi. J’avais entamé une analyse personnelle. Cela m’a amenée tout naturellement vers la psychologie.

La reprise d’étude

Dès la deuxième année de licence, j’ai découvert la psychologie sociale, qui m’a tout de suite plu. Par ailleurs, je trouvais qu’en psychologie clinique, l’ambiance était très compétitive, je déteste ça. L’utilisation des tests en psychologie clinique et du développement m’a également convaincue de ne pas y aller. J’ai eu ma licence avec mention bien, et j’ai donc opté pour la psychologie sociale. Les enfants étaient ados, je pouvais me consacrer aux études.

L’année du titre

2015

Aujourd’hui

Je termine un doctorat. C’est très intéressant, mais complexe. Il faut encore plus de volonté que pour le Master pour le mener à bien.

Ce que je retiens

Plus qu’un changement de carrière, un vrai changement de vie. Le jour de la remise de mon diplôme de psychologue : un titre important pour moi, une identité nouvelle.

Ce que je conseille (à ceux qui hésitent)

De ne pas trop hésiter mais de bien préparer le terrain avant de changer de voie, d’analyser, de prévoir, et mettre en place une organisation de vie qui permette ce changement. Il faut rester très concret. Paradoxalement, les rêves s’accomplissent mieux quand on a les pieds sur terre.

👨‍🎓 Pour vous lancer en fac de psycho😉

Alors, prêt ?

Patrick Martin-Mattéra vous propose une information de base complète et accessible dans son ouvrage paru en 2012, Devenir psychologue – Guide pour les études et la profession.

Aussi pour devenir psychologue, vous aurez besoin d’une licence et d’un master en psychologie, car en France le titre de psychologue est réglementé et protégé. Voici les offres de formation à distance disponibles aujourd’hui.

4 Licences de psychologie son proposées à :

3 Masters sont possibles à l’IED-Université Paris 8 en :

Enfin Mathilde, ancienne étudiante en distanciel, explique en détails l’organisation des cours, des examens, des stages, etc (attention: les tarifs indiqués ne sont pas à jours).

Dans le prochain volet de notre article, vous découvrirez le témoignage de personnes qui ont terminé leur reconversion et qui exercent en tant que psychologue !